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  (n)PCI (nouveau)Parti communiste italien
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Communiqué 03/10 - 5 Mars 2010

 

Le (nouveau) Parti Communiste Italien a réuni sont 1er Congrès

 

Le nouveau Parti communiste italien a réuni son Congrès !

S’ouvre une nouvelle phase supérieure de la Guerre Populaire Révolutionnaire de Longue Durée qui fera de l’Italie un nouveau pays socialiste !

En avant dans la consolidation et le renforcement du Parti !

En avant dans la création des conditions pour que les Organisations Ouvrières et les Organisations Populaires constituent un gouvernement d’émergence, pour faire vite front au moins aux effets les plus graves de la crise économique, politique et environnementale dans lesquelles la République Pontificale nous a plongés !

Pour illustrer le sens et les décisions du Congrès du Parti, nous reproduisons l’article que le Secrétaire Général a écrit pour le n°34 de La Voce.

 

Vive le Ier Congrès du (n) PCI

Dans les semaines passées nous avons réuni le Ier Congrès du (nouveau) Parti communiste italien.

Nous avons ainsi franchi une autre étape importante de l’œuvre que nous avons entamée en 1999 avec la constitution de la Commission Préparatoire(CP) du Congrès de fondation du (nouveau) PCI, annoncée dans le n°1 de La Voce (mars 1999). Pour les raisons en son temps expliquées dans le n°18 de La Voce (novembre 2004) et dans la Déclaration du 1er novembre 2004, plutôt que dans un congrès, nous avons fondé le (n) PCI le 3 octobre 2004 dans une réunion de la CP élargie qui, en attente de pouvoir célébrer le Congrès, a confié la direction du Parti à une Commission Provisoire (CP) du Comité Central, élue dans la même réunion. Finalement dans les semaines passées nous avons également réussi à réunir le Ier Congrès du Parti.

Le Congrès a définitivement approuvé le Manifeste Programme déjà discuté dans les instances provisoires du Parti, a discuté et a approuvé le Statut du Parti (voir ici pag. 7) qui confirme le caractère clandestin du Parti, a élaboré et approuvé 11 Résolutions, a élu le Comité Central qui selon les termes du Statut dirigera avec des pleins pouvoirs le Parti jusqu’au IIe Congrès. Le Congrès a chargé le CC d’élaborer définitivement les Résolutions pour la publication. Elles seront prochainement publiées comme Supplément du n°34 de La Voce. Selon les termes du Statut, le CC a élu le Secrétaire Général du Parti.

Le Congrès a dissous la Commission Provisoire (CP). La célébration du Congrès est le couronnement du bon travail que la CP a exécuté. La CP a passé les consignes au CC qui lui succède à tous les effets.

Grace à la célébration du Congrès, maintenant le nouveau Parti communiste italien a une direction bien définie, stable et influente. Les mois à venir le CC procédera à la restructuration de haut en bas de toutes les organisations de Parti et en particulier des Comités de Parti, en conformité avec ce qui est déjà indiqué dans le « Plan en deux points pour entamer simultanément de plusieurs endroits la construction du Parti », sur la base dont les CdP se sont jusqu’à présent constitués.

 

Le Nouveau Pouvoir que, en conformité avec la stratégie de la guerre populaire révolutionnaire, nous construisons, a maintenant lui aussi un centre bien défini et stable. Le Parti est le centre propulseur du Nouveau Pouvoir et donner au Parti une direction bien définie, stable et influente est un facteur important dans la phase actuelle de la guerre populaire révolutionnaire pour instaurer le socialisme. La phase terminale de la crise générale du capitalisme a en effet mis à l’ordre du jour, comme objectif immédiat réaliste, la constitution d’un gouvernement d’émergence de la part des Organisations Ouvrières et des Organisations populaires, le Gouvernement de Bloc Populaire. L’organisation stable que le Congrès a donné au Centre du Parti et l’élan qu’il a donné à la réorganisation et au renforcement des Comités de Parti des différents niveaux, contribuent à renforcer la possibilité de rejoindre cet objectif.

Le Congrès est donc un important pas en avant de la bataille pour mettre fin à la République Pontificale, faire de l’Italie un nouveau pays socialiste et contribuer ainsi à la nouvelle vague de la révolution socialiste qui avance partout dans le monde. Ses effets deviendront évidents dans les mois à venir.

 

Quelles sont les significations principales du Congrès du (n) PCI ?

Je retiens qu’elles peuvent se résumer en quatre points.

 

1. Le Congrès est une étape importante dans la construction du Parti

Avec la réunion du Congrès nous avons signifié la fin du premier des trois stades de la construction du Parti indiqués dans notre Manifeste Programme (pag. 184) et nous avons donné le départ au second stade.

En quoi consistait le premier stade ?

Les communistes devaient se constituer dans le parti sur la base de leur unité idéologique et de la réunion des conditions d’organisation minimales indispensables.

Le Manifeste Programme (MP) publié au printemps 2008 après large discussion dans les organisations provisoires du Parti, documente et exprime notre unité idéologique. Notre fonctionnement documente que nous avons réuni les conditions minimales et la réunion du Congrès en est une ultérieure confirmation.

Certainement dans notre pays il existe encore d’autres communistes : hommes et femmes formés par l’histoire qui portent sur leurs épaules une conception du monde semblable à la notre et un engagement moral analogue au notre. Pour des raisons secondaires, ils n’ont pas participé au processus de construction du Parti et ils ne font à ce jour pas encore partie de quelque organisation du Parti, beaucoup même pas de la caravane du (n) PCI. Ils sont dans la gauche de Forces Subjectives de la Révolution Socialiste, dans les organisations de la gauche bourgeoise, dans la gauche des syndicats, dans la gauche d’organisations ouvrières et d’organisations populaires, dans les comités de résistance.

Ils pourront être enrôlés dans le Parti. A leur égard, nous devons fuir le sectarisme et être prêts à les enrôler dans les meilleures conditions pour le développement de la révolution socialiste.

Mais le gros des futurs membres du Parti nous devons le conquérir parmi les masses populaires, principalement dans la classe ouvrière. Comment ? En transformant leur conception du monde et leur conduite avec la propagande et avec la démonstration pratique que, pour que l’humanité reprenne son chemin de progrès interrompu par la longue survie du capitalisme et par le prolongement de sa décadence (dans sa phase impérialiste), il faut un juste et fort Parti communiste. Une démonstration pratique que, en ce qui concerne notre pays, nous donnerons dans le cours de la bataille pour créer les trois conditions de la constitution du Gouvernement de Bloc Populaire, de la promotion de la mobilisation révolutionnaire des masses populaires, de la bataille contre la mobilisation réactionnaire des masses populaires, de la bataille contre la manifestation des trois crises (économique, politique et environnementale), dans toutes les batailles sur les quatre fronts de notre PGL (Plan Général de Travail - MP pag. 221).

Notre Manifeste Programme indique justement que l’essence du second stade de la construction du Parti, celui de la consolidation et du renforcement du parti, consiste à conquérir au Parti les ouvriers avancés de sorte que le Parti devienne même de par sa composition l’avant-garde organisée de la classe ouvrière et donc joue le rôle de son État Major dans la lutte de classe.

Les ouvriers sont les hommes et les femmes que les capitalistes embauchent dans leurs entreprises pour les faire produire des marchandises (biens ou services) qui, si vendues, augmentent leur capital. En Italie ils sont environ 7 millions (MP pag. 170). De ceux-ci environ 3 millions travaillent en entreprises ayant plus de 100 salariés et, de ceux-ci, environ 1 million travaillent en entreprises ayant plus de 500 salariés. Pour que le Parti joue effectivement son rôle d’État Major de la classe ouvrière, c’est-à-dire en oriente et en dirige les mouvements, nous avons déjà dit (La Voce n°20) que le Parti doit en recruter au moins cent mille.

Une des thèses constitutives du marxisme est que les ouvriers sont la classe dirigeante de la révolution socialiste et du socialisme. Par la condition dans laquelle la société bourgeoise les place, les ouvriers constituent la classe qui assimile le plus facilement la conception communiste du monde, si nous communistes sommes capables de la leur porter, et qui élabore le plus facilement les moyens d’organisation pour la mettre en pratique : pour instaurer le socialisme et mener les masses populaires à y accomplir la transition du capitalisme au communisme.

La bourgeoisie, le clergé et tous les dirigeants et les porte-parole (conscients ou involontaires) de leur culture ont fait et continuent à faire un grand effort pour réfuter (ou, mieux, pour confondre et cacher, parce que réfuter c’est difficile et tenter de le faire est dangereux) soit la thèse du marxisme sur le rôle historique de la classe ouvrière, soit la donnée de fait que dans notre pays, malgré le démantèlement de l’appareil productif, les externalisation, la multiplication des contrats, l’imposition de la sous-traitance et du travail précaire, les ouvriers qui travaillent en entreprises de plus de 100 salariés sont encore aujourd’hui environ 3 millions, donc selon soit l’expérience historique soit la réflexion sur les rapports courants, une masse plus que suffisante pour entraîner à la lutte et diriger le reste des masses populaires.

L’histoire du mouvement communiste, dans notre pays et dans les autres pays capitalistes, a vastement confirmé la thèse du marxisme. Il est cependant vrai qu’aujourd’hui dans notre pays bien peu d’ouvriers sont membres du Parti communiste. Pas seulement, mais peu d’ouvriers se considèrent communistes et la masse des ouvriers est loin d’être, en quelque mode, favorable au communisme. Une situation complètement opposée à celle d’il y a seulement quarante ans. Des sociologues bourgeois et des apologètes du capitalisme, intellectuels anticommunistes pour métier ou pour dépression aiment se repaitre de cette donnée de fait, comme de la démonstration que la thèse marxiste ne résiste pas plus. Il y a quarante ans les dirigeants de la gauche anticommuniste ont commencé (École de Francfort et semblables) à se remplir la bouche de l’« intégration de la classe ouvrière dans le système » et leur pensée dans tous les pays impérialistes a acquis parmi les intellectuels de régime la solidité du lieu commun. En réalité le détachement de la classe ouvrière des pays impérialistes du mouvement communiste est le résultat de la crise du mouvement communiste, pas sa cause. La classe ouvrière n’est pas spontanément communiste : ceci est une donnée de fait que Lénine a illustré vastement il y a plus de cent ans (Que faire ? 1902), avant le développement de la première vague de la révolution prolétarienne, c’est-à-dire avant que la classe ouvrière des grands pays capitalistes en diverses modalités et degrés adhère en masse au communisme. Lénine a aussi indiqué comment les communistes auraient conquis en masse au communisme la classe ouvrière. Le développement de la première vague de la révolution prolétarienne a mis à l’épreuve et a confirmé ses théories.

Ont été nécessaires quelques dizaines d’années de collaboration politique des partis communistes avec la bourgeoisie et de transformation de la politique communiste en revendications économiques (à la Togliatti, à la Berlinguer et à la Bertinotti), de réduction de la théorie communiste à des déclamations vides de dogmes appelés marxistes ( à l’Ingrao, à la Cossutta et semblables), pour que les ouvriers des pays impérialistes, sollicités et pressés par la bourgeoisie et le clergé avec tous les moyens des régimes de contre-révolution préventive (MP pag. 46-56), abandonnent les partis communistes et le mouvement communiste. La renaissance du mouvement communiste se produit après que ce détachement de masse se soit consommé. Il faut donc remonter la pente. C’est à nous communistes d’en trouver la route et les moyens. L’accomplissement du premier stade de la reconstruction de Parti pose maintenant la conquête des ouvriers avancés au Parti comme objectif central et inéluctable. Toute intention d’instaurer le socialisme sans avoir rejoint cet objectif est fantaisie nuisible.

La prétention d’agir au nom des ouvriers, de parler au nom des ouvriers, de dire ce que pensent les ouvriers sans avoir organisé les ouvriers d’avant-garde dont la consonance avec la masse est vérifiée dans le rapport pratique d’avant-garde qu’ils ont jour après jour avec les autres ouvriers et donc sans que les ouvriers d’avant-garde aient le moyen de s’exprimer, est pur anarchisme et ouvre la route à abus, à mensonges et à fantaisies.

Le recrutement des ouvriers avancés se produit dans les CdP. Donc la réorganisation du système des Comités de Parti des divers niveaux, le renforcement des CdP et la multiplication de leur nombre deviennent la partie centrale et décisive de notre travail.

La crise générale du capitalisme et en particulier sa phase terminale créent des conditions favorables à notre travail, dans le sens que la bourgeoisie impérialiste et le clergé ont enfoncé même les pays impérialistes les plus avancés dans un marasme et dans des barbaries tourmentées et destructives et la renaissance du mouvement communiste est devenue pour le complexe des masses populaires l’unique moyen pour en sortir. Les armes du capitalisme sont épointées, toutefois la renaissance du mouvement communiste n’est ni automatique, ni escomptée. Il se produira seulement si pas après pas les communistes des pays impérialistes dépassent le dogmatisme et l’économisme qui rendent encore stériles les efforts d’une grande partie des groupes communistes des pays impérialistes, même des groupes plus avancés, et emploient le marxisme-léninisme-maoïsme comme guide pratique pour mener la révolution socialiste. Le marxisme-léninisme-maoïsme est la conception du monde la plus avancée que l’humanité ait jusqu’à présent élaborée. Il doit guider l’activité de chaque parti communiste. Le marxisme-léninisme-maoïsme est aussi la méthode que chaque parti communiste doit suivre pour connaître le monde et pour le transformer.

Donc le motif de l’actuel détachement des ouvriers en masse du mouvement communiste est entièrement compréhensible et c’est justement le motif du détachement qui nous dit qu’il est complètement surmontable. C’est à nous, communistes, de le dépasser.

La tâche que nous devons accomplir dans le second stade de la reconstruction du Parti est donc nécessaire et possible. Elle implique un effort particulier pour construire des Comités de Parti de base, c’est-à-dire des CdP constitués dans les entreprises, dans les ateliers, dans les zones d’habitation. Mettre cette tâche au centre du travail de construction du Parti est la première des significations principales du Congrès.

 

2. Le Nouveau Pouvoir doit avoir et a maintenant un centre bien défini autour duquel se construire

Le développement de la guerre populaire révolutionnaire dans notre pays consiste dans la fondation et dans le renforcement du Nouveau Pouvoir (NP) en opposition à la République Pontificale et destiné à la supplanter. Le Parti communiste est le centre propulseur du Nouveau Pouvoir (MP pag. 203). La pleine structuration du Parti communiste dans tous ses organismes et dans les moyens indispensables à son fonctionnement est un aspect indispensable à la construction du NP. Après Le Congrès le (n) PCI est un organisme unitaire basé sur une conception du monde exprimée par son MP, soutenu par un Statut, doué d’un CC élu, regroupé autour du Secrétaire Général du Parti et ayant des pleins pouvoirs dans la direction des CdP qui à leur tour périodiquement éliront les délégués au Congrès qui contrôlera les actes du CC et élira le nouvel organisme dirigeant du Parti.

Pour que la révolution socialiste progresse, il faut une théorie révolutionnaire et une direction qui l’incarne. De cette tâche s’acquitte le Congrès du nouveau Parti communiste. C’est la rupture définitive non seulement avec les théories, mais aussi avec le climat antiparti auquel la crise du mouvement communiste a laissé la place, dont la bourgeoisie a profité et dont la gauche anticommuniste ou de toute façon non communiste a été l’expression. La faillite pratique de ses intentions et de ses projets est telle qu’elle vaut plus que tout raisonnement. Ce qui vaut pour la gauche non communiste ou anticommuniste est ce qui vaut à propos des révisionnistes modernes et de leurs « voies démocratiques au socialisme », de leurs « voies au socialisme par les réformes de structure », de leur « socialisme construit sous la parapluie de l’OTAN ». Les faits les ont démentis plus que ce que pourrait faire n’importe quel raisonnement. Mais comme certainement les conceptions anarchistes, démocratiques, trotskistes, etc., ne disparaitront pas d’un coup avec la faillite pratique des projets politiques dans lesquels elles se sont traduites, cela vaut la peine de fixer clairement la thèse communiste selon laquelle les ouvriers réussissent à s’ériger en classe dirigeante uniquement dans le Parti communiste. La bourgeoisie forme et sélectionne ses dirigeants dans le cours des trafics de la « société civile ». Le prolétariat, de par sa position sociale, peut les former, les sélectionner et les vérifier seulement dans la lutte de classe qu’ils mènent encadrés dans les rangs du Parti communiste. Le Congrès a complété le cadre pour que ce travail puisse systématiquement avoir lieu.

Celle-ci est par importance la seconde des principales significations du Congrès.

 

3. Le nouveau PCI est un parti de type nouveau qui récolte l’héritage du premier PCI

Dans la reconstruction du Parti, nous devions tenir compte et nous avons tenu compte à la fois de la grande et héroïque œuvre historique que le premier PCI a accompli et de la désastreuse défaite qu’il a subi jusqu’à la corruption, à la désagrégation et ensuite à la dissolution. Nous avons dû diviser sa vie en phases opposées qui correspondent aux rôles contrastants qu’il a eu dans la lutte de classe de notre pays et dans le mouvement communiste international. Nous devions faire et avons fait le bilan de l’expérience du premier PCI dont nous sommes et voulons être les héritiers. En même temps nous avons fixé clairement ce qui nous distingue du premier PCI, et en quel sens nous sommes un parti de type nouveau.

Les expressions principales du Parti de type nouveau sont le Manifeste Programme et l’unité idéologique du Parti sur le Manifeste Programme, le Statut du Parti et le rôle qui y est donné à la lutte entre les deux lignes, le caractère clandestin de Parti.

Le (n) PCI est un parti de type nouveau par la conception du monde qui le guide, par la stratégie qu’il pratique pour construire la révolution socialiste et par le Statut qui en règle l’existence. En ce sens le (n) PCI innove dans l’histoire de la lutte de classe de notre pays et dans le panorama des partis communistes des pays impérialistes. C’est une innovation qui nous a été dictée par le bilan de l’expérience du mouvement communiste de notre pays et de l’expérience du mouvement communiste international, dont le (n) PCI se considère un détachement, pour l’instant seulement idéalement, dans l’attente que soient crées les conditions pour une unité même d’organisation.

Il est important de remarquer que dans le Statut du Parti, la lutte entre les deux lignes est posée comme principe d’organisation du Parti, sur le même plan que le centralisme démocratique.

La clandestinité du Parti n’est pas seulement un moyen indispensable pour faire front à la répression, mais elle est d’abord un moyen indispensable pour promouvoir et diriger la guerre populaire révolutionnaire de longue durée, donc pour adopter effectivement la stratégie que le bilan de l’expérience de la première vague de la révolution socialiste dans notre pays et dans monde a montré être la stratégie universelle de la révolution socialiste.

Ceci est par importance la troisième des principales significations du Congrès.

 

4. Le Congrès renforce l’action et le rôle du (n) PCI dans le mouvement communiste international

Avec le Congrès nous avons confirmé notre engagement à faire de l’Italie un nouveau pays socialiste, à éliminer la République Pontificale et donc à rendre avec ceci un service important aux classes exploitées et aux peuples opprimés du monde entier, vu le rôle que le Vatican et son Église ont eu et ont pour l’impérialisme européen et américain et l’oppression que ceux-ci font encore peser sur le reste du monde. Donc nous avons confirmé notre engagement à contribuer à la seconde vague de la révolution prolétarienne qui avance partout dans le monde.

Sur la base des résultats du Congrès nous renforcerons nos relations dans le mouvement communiste international et donnerons avec plus de force notre contribution pour qu’il se libère du dogmatisme et de l’économisme qui freinent encore sa renaissance.

Cela est par importance la quatrième des principales significations du Congrès.

 

Le Ier Congrès n’a pas seulement posé une solide base pour ceux qui luttent ou aspirent à lutter pour instaurer le socialisme et pour se transformer en fonction de cette lutte. Il est aussi, en définitive, un appel à continuer avec un grand élan l’œuvre que nous avons entreprise, l’œuvre qui vise à couronner le rêve de nos pères, l’œuvre qui vise à contribuer à créer un futur radieux pour l’humanité : avec la pensée dirigée vers les nouvelles générations qui constituent ce futur et dans le souvenir de nos martyrs qui ont donné leur vie pour la cause et de toutes et tous les camarades qui lui ont dédié leur vie. C’est l’appel que je fais même personnellement aux camarades et aux organismes de Parti, m’engageant à faire front avec honneur au rôle que le CC du (n) PCI m’a confié.

 

 Le Secrétaire Général de Parti

 


Statut du (nouveau) Parti Communiste Italien

1.

Le (nouveau) Parti communiste italien est l’organisation qui promeut et dirige la lutte de la classe ouvrière et des autres classes des masses populaires contre la République Pontificale pour instaurer en Italie le socialisme et guider le pays vers le communisme, en contribuant de cette façon à la seconde vague de la révolution prolétarienne qui avance dans le monde entier.

2.

Les protagonistes de cette lutte sont en premier lieu la classe ouvrière et, entraînées et dirigées par elle, les autres classes des masses populaires. Le (n) PCI est l’État Majeur de cette lutte et donc il est aussi le parti de l’avant-garde de la classe ouvrière. Sa stratégie est la Guerre Populaire Révolutionnaire de Longue Durée. Son devoir est d’articuler la guerre populaire révolutionnaire en plans tactiques et en campagnes chacune enchainée avec la précédente et la suivante, structurer chaque campagne en batailles et opérations tactiques, réunir et diriger les forces pour combattre et vaincre.

3.

Le (n) PCI se base sur la conception communiste du monde, le matérialisme dialectique et historique, plus précisément le marxisme-léninisme-maoïsme exprimé dans le Manifeste Programme du Parti. Le marxisme-léninisme-maoïsme est aussi sa méthode pour connaître le monde et pour le transformer.

4.

Le (n) PCI est une composante du mouvement communiste international. Il est l’héritier du vieux mouvement communiste et, pour accomplir son œuvre, il valorise son expérience et en particulier l’expérience de la première vague de la révolution prolétarienne, de la Révolution d’Octobre, de l’Union Soviétique, de la République populaire de Chine et de tous les premiers pays socialistes et de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne du peuple chinois.

5.

Le (n) PCI est l’héritier et la continuité du mouvement communiste de notre pays, du premier PCI section italienne de la première Internationale Communiste et épine dorsale de la glorieuse Résistance antifasciste et de la lutte contre le régime DC, des Brigades Rouges expression la plus avancée même si insuffisante de la lutte révolutionnaire des années 70 pour reconstruire le Parti communiste, défendre les conquêtes de civilisation et de bien-être et en arracher des nouvelles.

6.

Les principes d’organisation principaux du Parti sont le centralisme démocratique et la lutte entre les deux lignes. Les deux principes sont entre eux complémentaires : ils sont les deux termes opposés d’une unité dialectique. Entre les deux, dans certaines circonstances le premier est principal, dans d’autres c’est le second.

Le centralisme démocratique se synthétise dans les quatre points suivants: 1. électivité de tous les organes dirigeants du bas en haut ; 2. obligation pour chaque organe du parti de rendre périodiquement compte de son activité à l’organisation qui l’a élu et aux organes supérieurs ; 3. rigoureuse et loyale discipline de parti et subordination de la minorité à la majorité ; 4. les décisions des organes supérieurs sont inconditionnellement obligatoires pour les organes inférieurs.

Le principe de la lutte entre les deux lignes nous enseigne que dans le Parti communiste dans chaque domaine existent toujours deux tendances, une qui pousse en avant et une qui freine. Elles sont l’effet combiné de la contradiction de classe (de l’influence de la bourgeoisie et de la lutte contre elle), de la contradiction entre le vrai et le faux et de la contradiction entre le nouveau et vieux. En certaines périodes les deux tendances sont complémentaires et contribuent toutes les deux au travail du Parti. Dans d’autres périodes elles deviennent antagonistes et incompatibles. La gauche doit transformer la droite. Si la droite résulte irréductible, elle doit l’expulser.

7.

Pour accomplir sa tâche le (n) PCI est un parti clandestin : il proclame ses objectifs, sa conception du monde, ses analyses de la situation et sa ligne, mais jusqu’à l’instauration du socialisme il maintient secrète l’identité de ses membres et de ses organisations.

8.

Pour accomplir sa tâche, le (n) PCI aspire à organiser dans ses files tous les ouvriers avancés, pour diriger par leur intermédiaire la classe ouvrière et, à travers la classe ouvrière, le reste des masses populaires à mener la guerre populaire révolutionnaire qui instaurera en Italie le socialisme.

9.

Pour satisfaire sa tâche, le (n) PCI se sert de chaque genre d’organisations de masse existantes et cherche à orienter et à diriger toutes les organisations des ouvriers et du reste des masses populaires, pour les faire contribuer à la guerre populaire révolutionnaire qui instaurera en Italie le socialisme.

10.

La méthode principale de travail et de direction du Parti à son extérieur est la ligne de masse.

11.

Peut être membre du Parti chaque personne d’âge supérieur à 14 ans qui 1. partage la conception communiste du monde exprimée dans le Manifeste Programme du Parti et s’engage à se dédier à promouvoir la Guerre Populaire Révolutionnaire de Longue Durée qui instaurera en Italie le socialisme et ouvrira les portes à la transition du capitalisme au communisme ; 2. travaille dans une des organisations du Parti ; 3. observe le Statut. Le responsable du recrutement, de la candidature, de la conduite, de l’emploi et de l’éventuel éloignement de chaque membre est son organisation d’appartenance, sous l’autorité du Comité Central du Parti.

12.

Les organisations du (n) PCI sont les Comités de Parti de base et intermédiaires de divers niveaux, le Comité Central, les Commissions de Travail du CC et du CdP. Le CC élit le Secrétaire Général du Parti.

13.

L’organe suprême du (n) PCI est le Congrès. Il élit le Comité Central qui dirige le Parti avec les pleins pouvoirs entre le congrès qui l’a élu et le suivant, sur la de base du Manifeste Programme, des principes d’organisation du Parti, des Résolutions du Congrès et du Statut.

 

 

 
 

Supplément à La Voce n. 34

(nouveau) Parti Communiste Italien

Le premier Congrès et ses 11 Résolutions

Présentation

1. Approbation du Manifeste Programme du Parti

2. Sur la guerre populaire révolutionnaire de longue durée, la stratégie avec laquelle nous construisons, nous faisons, nous menons dans notre pays la révolution jusqu’à l’instauration du socialisme

3. Statut du (nouveau) Parti communiste italien

4. Sur les Comités de Parti

5. La crise environnementale dans laquelle nous sommes plongés est un aspect de la guerre d’extermination non déclarée que la bourgeoisie mène dans chaque angle du monde contre les masses populaires

6. Sur le (nouveau) Parti Communiste Italien et le Mouvement Communiste International

7. Sur la lutte contre la réhabilitation du fascisme et contre la renaissance du squadrisme fasciste

8. Sur la lutte sur le I Front de Plan Général de Travail

9. Sur la lutte sur le II Front de Plan Général de Travail

10. Sur la lutte sur le III Front de Plan Général de Travail

11. Sur la lutte sur le IV Front de Plan Général de Travail

 

Hiver 2009 - 2010