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  (n)PCI (nouveau)Parti communiste italien
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10 Juillet 2009
 

Commission Provisoire du CC du (nouveau) Parti communiste italien
Lettre ouverte au Bureau Politique du Parti communiste de l'Inde (Maoïste)
 

Chers camarades,

 

Dans la lettre ouverte que vous avez adressée le 20 mai 2009 au Parti communiste du Népal (maoïste) Unifié [UCPN (Maoïste)], vous invitez les révolutionnaires maoïstes du monde entier à participer au débat sur la stratégie et la tactique que les révolutionnaires maoïstes doivent suivre dans le monde actuel.

Le CPI (m) jouit justement dans le mouvement communiste international d'un grand prestige. Il est donc probable que votre invitation soit suivie par beaucoup de partis, d'organisations et d'individus et détermine un tournant dans le mouvement communiste.

 

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C’est ce que notre Parti souhaite : pour ceci nous adhérons à votre invitation et à notre tour nous vous adressons cette lettre ouverte.

 

Intentionnellement, nous n'entrerons pas dans le sujet des lignes particulières et concrètes suivies par l’UCPN (m) pour mener la révolution de Nouvelle démocratie au Népal. Les succès que le CPN (m) a remportés dans les dix ans (1996-2006) de guerre qu’il a mené dans les campagnes et dans les trois ans suivant l'accord avec « l'alliance de sept parti » (SPA - Seven Parties Alliance] amènent et doivent amener tou-te-s à avoir à une haute estime de la capacité du CPN (m) à mener la révolution dans son pays. Mais au-delà de ceci, seul le Parti qui mène concrètement la révolution dans un pays est en mesure d'appliquer le marxisme-léninisme-maoïsme aux conditions particulières et concrètes de ce pays. En effet il ne s'agit pas ni seulement ni principalement d’une tâche théorique (de comprendre et interpréter les conditions, les formes et les résultats de la lutte de classe en cours dans le pays), mais d’une tâche pratique (de transformer les rapports de force parmi les classes).

D'intérêt et de compétence commune aux communistes du monde entier sont, par contre, les lois qui gouvernent le développement du système impérialiste mondial et les enseignements universels que l'expérience des 160 ans de vie du mouvement communiste et en particulier l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne et des premiers pays socialistes et les luttes révolutionnaires en cours aujourd'hui dans le monde (y compris au Népal) donnent aux communistes du monde entier.

Autour de ces leçons universelles, il y a aujourd'hui des profondes divergences même parmi les révolutionnaires maoïstes. Un débat franc et ouvert est donc utile et nécessaire. Il contribuera à la renaissance du mouvement communiste dans le monde. Il donnera aux communistes ce dont ils ont besoin pour profiter pleinement des conditions favorables à la révolution prolétarienne créées par la seconde crise générale du capitalisme et en particulier, à partir de l'an dernier, par la phase terminale de cette crise.

 

Si nous considérons la situation au niveau mondial, c’est un fait qui depuis quelques décennies (environ depuis le milieu des années 70) le système impérialiste mondial est entré dans une nouvelle crise générale (économique, politique et culturelle) et qu'encore aujourd'hui le développement des forces communistes et de leur direction sur les masses populaires se produit à un rythme fortement inférieur par rapport au rythme auquel se développe la crise générale du capitalisme. Dans les pays impérialistes et dans beaucoup de pays opprimés la résistance des masses populaires au système impérialiste et à sa crise est encore sans direction ou est dirigée de forces non communistes. Le cas le plus sensationnel est celui des pays arabes et musulmans (Palestine, Liban, Iraq, Afghanistan, Somalie et autres).

Dans cette situation les partis communistes qui obtiennent des victoires dans leur pays proposent aux autres partis communistes leurs lignes particulières comme lignes universelles. Cela s'est passé il y a quelques années avec le Parti communiste du Pérou. Cela se passe aujourd'hui avec le Parti communiste du Népal (maoïste). Des situations analogues ont eu lieu dans le passé : lorsque le Parti communiste russe mena avec succès la Révolution d'Octobre et construisit l'Union soviétique ; lorsque le Parti communiste chinois mena avec succès la Révolution de Nouvelle démocratie en Chine et constitua la République populaire de Chine ; les victoires de la révolution à Cuba, en Vietnam et ailleurs donnèrent lieu à des situations analogues.

Nous avons appris qu'il appartient principalement aux communistes des pays où la révolution n'a pas encore vaincu, d’apprendre des partis qui sont plus avancés. Celui qui cherche principalement à copier, en général combine peu de bon. Lénine et Staline mirent en garde plusieurs fois les partis de l’Internationale Communiste de ne pas copier les Russes, mais d’apprendre de l'expérience des Russes. Les partis communistes qui sont plus avancés font bien de chercher à transmettre aux autres partis le maximum de leur expérience. Mais il est inévitable que dans une grande ou petite mesure ils finissent par parler pour eux-mêmes, par parler dans la langue de leur pays. Lénine au quatrième congrès de l'Internationale Communiste (1922) reconnut que la résolution sur la structure d'organisation des partis communistes, sur les méthodes et sur le contenu de leur travail, votée l'année précédente au troisième congrès, était totalement juste, même excellente, mais incompréhensible et de toute manière irréalisable par les partis de l'IC parce que totalement russe, basée sur les conditions et la mentalité russe : non seulement elle serait restée lettre morte, mais "avec cette résolution nous avons commis une grave erreur, nous nous sommes mêmes coupés la route vers des succès ultérieurs", dit Lénine.

Seuls les dirigeants avec une grande expérience du mouvement communiste international ont réussi à élaborer personnellement, à partir des nombreuses expériences particulières de divers pays, des lois et des principes universels qui ont servi à tout le mouvement communiste. Certainement, un travail collectif, un débat et une recherche à laquelle participent des partis et des camarades de beaucoup de pays, facilitent l'élaboration de lois et de principes universels à partir des expériences particulières de différents pays, pour apprendre tou-te-s, de chaque expérience particulière, ce qu'elle contient d'universel. Ils créent  le contexte plus favorable pour réaliser cette élaboration.

 

Pourquoi le rythme de la renaissance du mouvement communiste, si nous considérons l'ensemble du monde, est-il ainsi lent par rapport au rythme auquel se développe la seconde crise générale du capitalisme ?

Parce que la plupart des organisations et des partis communistes n'ont pas encore une stratégie expressément déclarée et consciencieusement suivie pour mener la révolution socialiste dans leur pays. La plupart des partis des pays impérialistes agissent encore dans une large mesure à l'aveuglette. Beaucoup appliquent des lignes et suivent des méthodes de travail que dans leur pays les partis communistes ont déjà suivies pendant la première vague de la révolution prolétarienne, sans atteindre la victoire. La plupart des partis des pays impérialistes n'ont pas encore fait un bilan des luttes que le parti communiste a mené dans leur pays pendant la première vague de la révolution prolétarienne. Ni n’ont expliqué, en premier lieu à eux-mêmes, pourquoi pendant la première vague de la révolution prolétarienne leurs prédécesseurs n’ont pas réussi à instaurer le socialisme dans leur pays.

C’est un fait : quels partis communistes des pays impérialistes ont expressément déclaré aujourd'hui une stratégie pour instaurer le socialisme dans leur pays, et la suivent consciencieusement et systématiquement ?

 

Guidé par le marxisme-léninisme-maoïsme, notre Parti a élaboré à partir de l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne dans les pays impérialistes et en particulier dans notre propre pays, la stratégie de la guerre populaire révolutionnaire de longue durée, appliquée aux pays impérialistes.

Nous sommes arrivés à cela, grâce à la compréhension de quelques caractéristiques économiques (principalement : les crises par surproduction absolue de capital et les Formes Antithétiques de l'Unité Sociale) et politiques (principalement : le régime de contre-révolution préventive) de l'impérialisme, que pendant la première vague de la révolution prolétarienne n'ont pas été comprises ou n'ont pas été valorisées de manière adéquate par les partis communistes des pays impérialistes et de l’Internationale Communiste. Nous avons exprimé notre conception du monde, notre bilan de l'expérience du mouvement communiste, notre ligne générale et notre méthode de travail dans le Manifeste Programme de notre Parti, publié au printemps de l'an dernier (la version anglaise du MP est trouvable dans la section anglaise des EiLE sur le site Internet http://www.nuovopci.it).

A présent nous appliquons systématiquement cette stratégie dans les conditions concrètes, pour faire de l'Italie un nouveau pays socialiste et contribuer ainsi au succès de la seconde vague de la révolution prolétarienne. Les victoires remportées par les communistes dans les autres pays renforcent notre lutte et sont de grande aide pour comprendre encore mieux la situation et nos tâches, et même de grande aide pratique. Tôt ou tard les victoires que nous remporterons attireront sur l'œuvre que nous menons l'attention des partis frères aussi : alors ils pourront probablement apprendre quelque chose de nous, comme nous apprenons et nous avons appris des autres. Le plus tôt ceci se produira, le plus tôt s'accélérera la renaissance du mouvement communiste. Pour cela nous sommes favorables au débat franc et ouvert au niveau international. Nous sommes favorables à ce que chacun cherche et puisse apprendre aussi de l'expérience des autres. Pour cela nous participons avec toutes les forces dont nous disposons.

 

Tous les partis communistes qui se disent marxistes-léninistes-maoïstes ou même seulement marxistes-léninistes partagent la thèse qu'au niveau mondial au siècle dernier les révisionnistes ont pris le dessus dans le mouvement communiste et ont pris sa direction. Ceci est un fait évident à tous.

Suite à cet événement la première vague de la révolution prolétarienne a peu à peu perdu son élan jusqu'à s'épuiser. Les premiers pays socialistes ont dégénéré et au final se sont soit écroulés (URSS, Europe de l’Est NDLR), soit se sont transformés en leur contraire (Chine, Vietnam NDLR). Presque tous les partis communistes qui ont été formés dans le cours de la première vague de la révolution prolétarienne ont dégénéré et finalement la plupart soit ont disparu soit ont changé radicalement de couleur.

La classe ouvrière et les masses populaires du monde entier ont cédé à la contre-offensive que la bourgeoisie impérialiste a lancée, poussée par la nouvelle crise générale du capitalisme, et ont perdu une grande partie des conquêtes qu’ils avaient remportées pendant la première vague de la révolution prolétarienne. Ceux-ci sont des faits que tous les partis communistes qui se disent marxistes-léninistes-maoïstes ou même seulement marxistes-léninistes reconnaissent et déclarent.

Mais pourquoi les révisionnistes ont-ils pris le dessus sur la gauche dans le mouvement communiste ? La juste réponse à cette question permet aux communistes du monde entier de tirer des leçons importantes sur la stratégie et la tactique qu'ils doivent suivre et renforce la confiance dans la victoire de la révolution prolétarienne. Beaucoup de partis au contraire, se contentent de constater le fait : ce sont les révisionnistes qui ont momentanément gagné et pris la direction du mouvement communiste dans le monde.

Mais la victoire (certes temporaire) des révisionnistes n'était pas du tout un événement prévu et inévitable. Les révisionnistes étaient les porteurs de l'influence de la bourgeoisie et des autres classes réactionnaires dans le mouvement communiste. Ils étaient la droite dans le mouvement communiste. Pourquoi la droite a-t-elle eu le dessus sur la gauche ?

Mao nous a enseigné qu'il est impossible d’empêcher que la bourgeoisie et les autres classes réactionnaires, aussi longtemps qu’elles existent, exercent une certaine influence dans le mouvement communiste. Du reste, pendant la première vague de la révolution prolétarienne, nous avons bien vu que le mouvement communiste exerce également une certaine influence dans le camp de la bourgeoisie.

Mais s'il n'est pas possible éliminer la droite, il est généralement possible à la gauche d’empêcher que l'influence de la bourgeoisie et des autres classes réactionnaires prévale dans le mouvement communiste. Il est possible à la gauche d’empêcher que la droite ait le dessus.

Aux fins de la renaissance du mouvement communiste et de la victoire de la seconde vague de la révolution prolétarienne, il est décisif de découvrir les raisons pour lesquelles au cours de la première vague de la révolution prolétarienne, malgré les grands succès atteints (l'instauration des premiers pays socialistes qui unirent un tiers de l'humanité, la destruction du vieux système colonial, les grandes conquêtes politiques, économiques et culturelles de la classe ouvrière et des masses populaires dans les pays impérialistes, la défaite du nazi-fascisme), la gauche n'a pas empêché la victoire de la droite dans le mouvement communiste : de cette victoire de la droite a dérivé en définitive la ruine d'une grande partie de l'œuvre construite par la première vague de la révolution prolétarienne.

 

Aujourd'hui beaucoup des partis communistes qu'on dit marxistes-léninistes et même des partis qui se disent marxistes-léniniste-maoïstes n'ont pas donné de réponses ouvertes et systématiques à ces questions. Donc ils agissent dans une large mesure à l'aveuglette.

Beaucoup de partis se contentent d'attribuer la dégénérescence et la ruine des premiers pays socialistes qui a suivi, à l'infiltration et aux subversions des États et des agences des pays impérialistes : "les agences occidentales ont infiltré et ont subverti les pays de l'Europe orientale et même l'ex- Union soviétique".

D’autres y ajoutent la dégénérescence des membres et en particulier des dirigeants des partis communistes en une classe bureaucratique, faite de carriéristes et d'individus adonnés aux plaisirs et au luxe.

 En somme les premiers attribuent aux causes extérieures la prééminence sur les causes internes : ce qui ferait de la dégénérescence des premiers pays socialistes, une exception par rapport à la loi de la prédominance des causes internes sur les causes extérieures relevée en nature et dans l'histoire de la société humaine. De plus leur conviction paralyse le mouvement communiste : qu’est-ce qui nous garantit que l'infiltration et les subversions des impérialistes ne ruinent pas notre œuvre dans le futur comme elles l'auraient déjà ruinée dans le passé ?

Les seconds ajoutent une teinte moraliste (carriérisme, luxe, plaisir, etc.) à la vieille théorie semi-anarchiste et anticommuniste de Trotski de la dégénérescence bureaucratique de l'Union soviétique.

En réalité les révisionnistes n'ont pas vaincu parce qu'ils auraient été des carriéristes, des corrompus, adonnés aux plaisirs et au luxe. La droite n'a pas prévalu sur la gauche dans le mouvement communiste, presque dans le monde entier, parce que les hommes par nature, dès qu'ils peuvent, seraient des carriéristes, des corrompus, attirés irrésistiblement par le plaisir et le luxe. Ce sont des conceptions de prêtres. Ce sont des conceptions indignes de communistes. La conception de Trotski repropose la conception anarchiste selon laquelle tout dirigeant est un despote, un profiteur, un exploiteur. En opposition avec la réalité du mouvement communiste qui a mis en lumière (et met en lumière encore aujourd'hui) des milliers et centaines de milliers de dirigeants complètement adonnés à la cause du communisme.

Avec ces conceptions antidialectiques, semi-cléricales et semi-anarchistes, les communistes s’empêchent eux-mêmes de comprendre ses réelles limites propres, de par lesquelles la gauche du mouvement communiste n'a pas pu empêcher que la droite prévale.

En premier lieu ce furent des limites dans la compréhension des conditions, des formes et des résultats de la lutte de classe. Ces limites de compréhension ont à leur tour engendré des limites dans la lutte pratique, ont empêché la gauche de pousser efficacement en avant la lutte de classe. Pour mener de façon efficace la transformation de la société actuelle en société communiste, pour faire la révolution socialiste, il est en définitive indispensable de comprendre de manière suffisamment juste le monde dans lequel on agit : pour être l’initiateur principal de la transformation du monde actuel, le Parti communiste doit être son juste interprète, son interprète le plus avancé, aussi avancé que nécessaire pour donner une réponse victorieuse aux problèmes pratiques que la révolution socialiste doit résoudre pour avancer.

 

Si durant la première vague de la révolution prolétarienne, à partir d'un certain point les partis communistes qui dirigeaient les premiers pays socialistes n'ont plus donné de solutions adaptées aux problèmes de croissance des mêmes pays socialistes et aux tâches relatives à leur rôle de bases rouges de la révolution prolétarienne à niveau mondial ;

si pendant la première vague de la révolution prolétarienne aucun des partis communistes des pays impérialistes n’a élaboré une stratégie adaptée pour instaurer le socialisme dans son pays ;

si pendant la première vague de la révolution prolétarienne beaucoup de partis des pays opprimés ne se sont pas mis à la tête de la révolution de nouvelle démocratie en menant des guerres populaires révolutionnaires de longue durée :

tout ceci révèle les limites que le mouvement communiste international n'avait pas encore dépassé, révèle les limites que le mouvement communiste doit dépasser : limites dans le processus de connaissance des communistes (limites auxquels est exposée aussi la gauche), plus encore que des limites dans le dévouement à la cause (limites caractéristiques de la droite).

En ce qui concerne le Parti communiste de notre pays (le vieux PCI), il nous paraît évident que le motif principal pour lequel Palmiro Togliatti (principal représentant de la droite du vieux PCI) à prévalu dans le PCI ne fut pas, ni son adresse personnelle ni l'inclinaison de la masse des membres de PCI.

Le motif principal fut que les représentants de la gauche (dont le principal était Pietro Secchia) n'avaient pas une stratégie pour instaurer le socialisme dans notre pays : ils naviguaient à vue. Dans l'article publié dans notre revue La Voce (n° 26, Juillet 2007 - www.nuovopci.it) Pietro Secchia et deux importantes leçons, nous avons illustré cette limite de la gauche du vieux PCI dans une phase concrète de l'histoire de notre pays : la victoire de la Résistance sur le nazi-fascisme et l'instauration de la République Pontificale (1945-1948).

Pour aller de l’avant chaque parti communiste doit déterminer et dépasser les limites qui ont empêché la victoire de la révolution prolétarienne dans son pays. Le bilan de l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne, le bilan de l'expérience des premiers pays socialistes, en bref le bilan de l'expérience historique du mouvement communiste est indispensable pour la renaissance du mouvement communiste. C’est un aspect indispensable du débat sur la stratégie et la tactique que les révolutionnaires maoïstes doivent suivre pour mener la seconde vague de la révolution prolétarienne à la victoire.

 

Nous souhaitons que la glorieux Parti communiste de l'Inde (maoïste) [CPI (Maoïste)] développe en ce sens le débat qu’il a lancé avec la lettre ouverte du 20 mai 2009 à l’UCPN (m) et auquel il a invité les révolutionnaires maoïstes du monde entier. Un semblable débat imprimerait un tournant au mouvement communiste, en particulier dans ces mois où le monde entier est bouleversé par la phase terminale de la seconde crise générale du capitalisme et où les masses populaires doivent emprunter une route pour faire face à la situation.

Nous offrons à un semblable débat notre Manifeste Programme. Dans celui-ci, en effet, nous avons mis à disposition de tous les communistes les réponses que nous avons trouvé aux questions que nous avons formulées ci-dessus. Dans l'espoir qu'elles soient utiles aux communistes du monde entier et aussi dans la confiance que leur concours les enrichira, les complétera et, si nécessaire, les corrigera.

 

Nous attendons votre réponse ouverte et adressons au Politburo du CPI (Maoïste) nos salutations révolutionnaires.

 

Commission Provisoire du Comité Central du (nouveau) Parti communiste italien